
Véritable référence en France et à l’international dans les métiers de la parfumerie, de la cosmétique et de l’aromatique, l’ISIPCA située à Versailles est une école fondée il y a plus de cinquante ans sous l’impulsion de Jean-Jacques Guerlain. Cet établissement d’excellence délivre des formations initiales et continues professionnalisantes ainsi que des prestations d’analyses, de formulation et de recherche à destination des entreprises. Depuis plusieurs années, l’organisme a fait le pari de recentrer sur les personnes en reconversion, l’une de ses formations historiques : préparateur en parfum, cosmétique et arômes. Une initiative couronnée de succès qui satisfait autant les entreprises que les nouveaux-venus dans l’univers des odeurs et de l’olfaction.
Préparateur en parfum, cosmétique et arômes : des besoins non couverts
L’univers de l’olfaction concerne de très nombreux secteurs d’activité : du luxe à l’hygiène, en passant par l’agroalimentaire, les produits du homecare, les détergents et les produits de beauté. Toutes ces applications que nous retrouvons dans nos produits de consommation du quotidien nécessitent, à une étape du processus, l’intervention d’un préparateur en parfum, cosmétique et arômes qui fabrique les produits et matières premières, réalise les émulsions, assure la qualité et la traçabilité des productions. L’ISIPCA formait déjà un public en formation initiale à ces métiers via l’apprentissage. « Mais, nous avons constaté que beaucoup poursuivaient leurs études et ne se positionnaient pas directement sur ces postes de production, explique Lydie Gumery, chargée de mission Enseignement supérieur à l’ISIPCA. Les employeurs ont encore du mal à recruter sur ces fonctions indispensables. C’est pourquoi nous avons décidé de proposer un cursus adapté aux personnes en reconversion. »

Le parfum : un univers qui fascine
Cette formation en contrat de professionnalisation d’une durée de 9 mois aboutit à une qualification professionnelle de niveau 4. Davantage centrés sur les gestes et les compétences attendues par les professionnels du secteur, les contenus des cours ont été légèrement repensés pour favoriser une insertion plus rapide sur le poste de travail. Les 300 heures de formation permettent de faire découvrir les bases de la chimie à un public hétérogène. « Nous avons reçu des profils très variés : technicien de laboratoire, professeur des écoles, comptable, etc., détaille Lydie Gumery. Leur seul point commun : l’attrait pour le parfum ! D’ailleurs, certains, dans une logique de Do It Yourself, se sont déjà constitués une petite expérience de fabrication artisanale. » L’univers du parfum attire. Et la promotion du métier auprès des publics en reconversion est finalement assez facile. « France Travail et les Missions locales nous envoient régulièrement des candidats. Mais c’est surtout lors des journées portes ouvertes et des salons que nous prenons toute la mesure de l’appétence pour nos métiers, » note Hocine Benbrikho, directeur Développement commercial France et international. Le parcours de formation est également accessible via la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Transformer une passion en expertise
La passion du parfum est un moteur puissant pour la réussite de la formation autant que pour l’intégration dans l’entreprise. Cela se vérifie par une réussite à l’examen pour 100% des apprenants de la dernière promotion. « Dans le laboratoire, ils éprouvent la beauté de la molécule odorante, comprennent les secrets des mélanges et apprennent à recomposer l’odeur d’un fruit ou d’une fleur, s’enthousiasme Lydie Gumery. Ils découvrent, en plus, le plaisir du travail de laboratoire, fait de rigueur et de précision. Réaliser une émulsion peut paraître simple. Mais il faut accepter de faire et refaire le même essai pour atteindre la perfection. Il n’y a pas que l’odeur. Le visuel et le toucher comptent. C’est une expérience multisensorielle ! »
Les futurs préparateurs se confrontent également dans ce parcours exigeant aux différentes dimensions des processus industriels en évoluant du laboratoire, et de la manipulation de quelques grammes de matières premières, à la zone pilote puis de production, où le raisonnement se fait en kilos voire en tonnes. Ils y apprennent la rigueur, la précision du geste, le respect des protocoles des règlementations et de la sécurité.
De leur côté, les entreprises tirent un bel avantage de ce public plus mature, et d’une implication irréprochable. « La proximité avec les entreprises et l’écoute de leurs besoins ont été les clés de cette réussite, rappelle Hocine Benbrikho. Dans le même état d’esprit, nous avons modularisé la formation de Manager des process de création et de développement des produits parfums, cosmétique ou arômes (niveau 7), dont les principaux modules sont désormais accessibles aux salariés comme aux personnes en reconversion. Finalement, la formation continue est, pour nous, un laboratoire qui fait évoluer l’ensemble de nos enseignements. »
Fort de 91 % de satisfaction pour les personnes ayant déjà suivi cette formation et des besoins toujours plus importants en préparateurs qualifiés dans les secteurs de la parfumerie, de la cosmétique et des arômes, l’ISIPCA continue d’innover pour ouvrir de nouvelles voies professionnelles. En adaptant ses formations aux publics en reconversion et en cultivant un savoir-faire d’excellence, l’école prépare des talents prêts à relever les défis de demain.

Vous souhaitez en savoir davantage sur cette formation de préparateur parfum cosmétique arômes ou sur l’établissement : découvrez le site de l’ISIPCA.